Des activistes écologistes ont organisé une manifestation-happening déguisée, le 22 novembre 2013, devant le siège social de Vinci à Rueil-Malmaison, pour protester contre la construction du futur aéroport de Notre-Dame-Des-Landes (44), près de Nantes. Rueil-Malmaison (92), France.
Disguised environmental activists stage a demonstration-happening outside the headquarters of French public works company Vinci, in Rueil-Malmaison, near Paris, France on November 22, 2013, to protest against the construction of the new airport of Notre-Dame-Des-Landes, near Nantes, western France.
© Nicolas Messyasz / Abaca Press
Notes personnelles:
Même ici, c’est la chasse aux journalistes. Interpellé par une jeune activiste zélée avec un « T’es qui toi? » , pour finir avec des « les journalistes, tous les mêmes, vous dites n’importe quoi », « c’est pas un travail », « comme les flics »… Charmante demoiselle…
Alors je me souviens de Notre-Dame-Des-Landes… Les journalistes obligés de se marquer d’un ruban jaune (ça rappelle rien?), de suivre les lignes, de fermer nos gueules surtout. Certains ont été molesté. Avec un confrère on avait été clairement menacé de nous péter notre matériel. Et ça, dans notre première demi-heure à Notre-Dame.
La liberté de la presse c’est de permettre aux journalistes d’aller et venir, et de dire, écrire, montrer ce qu’ils veulent, sans aucune influence, sans aucune contrainte. Enfin, pour certain(E)s, ce n’est qu’une théorie. Pour certain(e)s, il faudrait faire un communiqué allant dans leur sens, ou mieux encore, nous dicter leurs propres textes.
Non, mais sans déconner, quand tu bosses et qu’on te menace, t’as envie d’écrire ou de montrer quelque chose de positif????? Personnellement, avant d’aller à Notre Dame des Landes, j’avais RIEN contre eux, même pas un à priori. Au contraire, je trouvais ça noble de se battre pour sauver ces terres sauvages.
Aujourd’hui, je me souviens pourquoi je ne voulais plus aller à Notre Dame Des Landes…