Pas chez moi, mais quand même…

Pas chez moi, mais quand même...

Ces derniers jours, je l’ai provoquée, je l’ai bousculée.
La voilà donc cette insomnie attendue. La nuit semble tenir dans le creux de la main. Ses inspirations et ses mots perdus par millions qui sont accompagnées par des envies d’images et de mondes, paradoxalement, remplis de lumières.…
Je m’y sens libre comme un adolescent qui fait le mur…
C’est comme ces rares soirées arrosées, les verres défilent avec délicatesse, jusqu’à la « juste » ivresse, celle qui délie les langues, celle qui libère tous ces mots retenus ou mal exprimés.
Cette nuit, mon ivresse c’est d’être éveillé dans mon silence… Belleville sort des charmes cachés, tout le monde dort à 4h du matin, pas moi, tout m’appartient un peu et je ne partage rien.

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