Raymond, Joe, Manhattan, Leitz et le reste….

Raymond, Joe, Manhattan, Leitz et le reste....

Le plein hiver approche, le froid sec dans la rue me rappelle bien sur quelque chose… Je chasse cette idée, mais je n’ai pas envie.
J’y repense… Je me fais un café, m’installe sur le bureau, je pousse le clavier, décharge le film terminé qui est dans le Leica, je me plonge dans deux ou trois photos de Depardon, je tends la mains et attrape le carnet de voyage de New York, c’est tellement frais, c’est pourtant déjà loin…
J’ai encore envie de cet ailleurs, celui là ou un autre peut-être. On est toujours attiré par le vide. les « ailleurs » sont mes vides…
Je recharge un film dans l’appareil, je range le carnet précieux, et remets au siècle prochain, mon café improbable avec Raymond..

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